Virginie MICHEL

Ma connexion avec Alexis, fondateur de Contact Nature, s’est faite naturellement, portée par une vision commune. Avant d’être accompagnateur en montagne, il était lui aussi praticien de santé, animé par l’envie d’aller au-delà des mots pour offrir une transformation profonde et tangible. Ensemble, nous partageons la conviction que la nature est une ressource.

Avec Contact Nature et au travers nos séjours en montagne, je mets maintenant mon énergie au service de cette démarche : accompagner autrement. Nous créons des expériences immersives où chacun peut se reconnecter à l’essentiel, s’émerveiller, ressentir le vivant, avoir des échanges simples et sincères et s’accorder à son propre rythme.

‍

Les saisons rythment mon quotidien, tissant un lien intime avec le vivant. Grâce à mon métier, je parcours la montagne en toutes lumières, en tous souffles, accueillant chaque métamorphose du paysage.

Avec mes enfants, la nature devient un terrain d’émerveillement sans fin : observer une fourmi porter son fardeau, écouter le chant du vent dans les arbres, suivre la trace légère d’un chevreuil… Leur regard curieux nourrit le mien, réapprend à voir l’infime et l’essentiel.

Et puis, il y a ces instants de solitude, précieuses parenthèses où je me fonds dans la montagne pour me recentrer, écouter le silence habité, sentir la vie vibrer loin du tumulte humain. Là, dans l’immensité, je me ressource et me retrouve.

‍

Il y a eu tant d’expériences marquantes, mais ma première nuit – et surtout mon premier matin – en montagne reste gravée en moi. Adolescente, je suis partie chercher de l’eau à une source. En revenant, je me suis assise sur une vire enherbée, suspendue entre deux falaises.

C’est alors que je l’ai entendu. Ce silence si particulier, profond, vibrant. Pas un vide, non. Plutôt un espace où les sons voyagent librement, sans murs pour les arrêter. Le souffle du vent, le frémissement de l’herbe, le cri lointain d’un oiseau… Tout semblait flotter dans l’air, sans entrave.

Un instant d’immensité, seule, un sentiment de liberté. Ce silence particulier, j’aime encore aujourd’hui le saisir à l’aube lors de mes bivouacs, j’y puise de la force et de la sérénité, je vie cela comme un précieux privilège.

‍

Faire confiance en la vie et en reconnaître les cadeaux.